Dans les bureaux de lʼInsee à Montrouge hier Jean-Luc Tavernier a présenté un nouveau système de mesure socio-économique (qui change la façon dont on regarde les chiffres nationaux)
Le projet sʼappuie sur les idées de la commission Stiglitz-Sen-Fitoussi créée il y a seize ans: cette approche ne remplace pas le PIB mais ajoute des éléments sociaux et environnementaux aux calculs classiques
Les nouveaux indicateurs montrent des résultats frappants; avant la redistribution les 10% les plus riches gagnaient 24 fois plus que les plus pauvres - après lʼapplication des mesures sociales ce ratio baisse à 3‚8. Ces chiffres qui datent dʼil y a deux ans incluent:
- lʼimpact des services publics
- les prélèvements fiscaux
- les prestations sociales
- les transferts en espèces
Le directeur de lʼInsee explique que cette méthode va bien au-delà des simples calculs habituels - elle prend en compte lʼeffet réel des services publics sur le niveau de vie des français
Nous nʼavons pas cherché à construire un indicateur synthétique qui remplacerait le PIB
Ces nouveaux indicateurs seront mis-à-jour chaque année et permettront de mieux comprendre lʼeffet des politiques publiques sur la vie quotidienne des citoyens