La commission spéciale tchadienne vient dʼêtre mise en place hier pour superviser la fin de lʼaccord militaire franco-tchadien: son but est dʼorganiser un retrait bien-planifié des forces françaises (sans date-butoir précise)
Un comité présidé par le ministre des affaires-étrangères doit maintenant gérer les aspects juridico-administratifs; le délai prévu est dʼenviron 6 mois après notification officielle. Le texte précise que la coordination avec les autorités françaises reste essentielle pour assurer une transition sans-accroc
Mahamat Idriss Déby a tenu à clarifier la semaine dernière que cette rupture ne signifie pas un rejet total des relations avec Paris. La présence dʼenviron mille soldats français répartis sur trois bases va progressivement diminuer dans les mois qui viennent
Le pays fait face à plusieurs défis-majeurs:
* Les attaques de Boko Haram au nord-ouest
* Lʼarrivée massive de réfugiés soudanais
* Les conséquences dʼinondations catastrophiques
Cette décision sʼinscrit dans un mouvement plus large de retrait français du Sahel - après le Mali le Burkina et le Niger ont déjà demandé le départ des troupes françaises. Le nouveau président sénégalais souhaite aussi fermer les bases militaires de lʼex-puissance coloniale