Le débat budgétaire actuel montre un spectacle politique complexe ou les calculs électoraux dominent les discussions (surtout quand il sʼagit des retraites)
La semaine passée à mis en lumière une série de propositions fiscales étranges; le gouvernement se trouve face à une opposition unie contre la désindexation des pensions — un fait rare dans lʼhistoire politique récente. Les retraités représentent un groupe dʼélecteurs crucial: ils sont 33% des inscrits mais comptent pour 50% des votants
- La part du PIB consacrée aux retraites a doublé depuis les années 80
- Les cotisations sont passées de 15% à presque 30% des salaires
- Le système actuel ne couvre que deux-tiers des dépenses totales
Selon Jean-Pascal Beaufret‚ ancien directeur-général des impôts‚ le financement des retraites est responsable de la moitié de la dette accumulée depuis 7 ans. Le système de solidarité intergénérationnel montre des signes dʼépuisement — avec moins de cotisants qui doivent supporter plus de retraités
La possibilité dune dissolution de lʼAssemblée vers juillet prochain complique encore plus la situation: aucun parti ne veut prendre le risque de mécontenter cet électorat-clé avant un possible scrutin. La réforme de lʼan dernier reste un sujet sensible‚ tandis que la question du gel des pensions pour début 2025 cristallise les tensions