La réforme des arrêts-maladie annoncée fin-octobre par Guillaume Kasbarian soulève de vives réactions dans le milieu-enseignant. Le projet prévoit dʼaugmenter les jours de carence et de baisser les indemnités à 90% du salaire
Dans les Bouches-du-Rhône Christel une prof de 48 ans raconte son expérience: atteinte dune mononucléose cette année elle a dû sʼabsenter plusieurs fois. “Avec le système actuel jʼai perdu 150€; avec la nouvelle réforme jʼaurais perdu presque 400€ sur mon salaire de 2200€“ (ce qui aurait mis son budget en péril)
Les syndicats sʼopposent fermement à cette mesure quʼils jugent injuste; la réforme toucherait particulièrement les enseignants — qui représentent 1/5 des fonctionnaires. Sophie Vénétitay du SNES-FSU témoigne: les profs sont choqués par cette décision et par le terme “absentéisme“
- La hausse des jours de carence
- La baisse des indemnités journalières
- Lʼimpact sur le pouvoir dʼachat
Géraldine Duboz prof dʼhistoire-géo souligne que lʼutilisation du mot absentéisme est mal-placée: “On connait ce terme pour les élèves qui sèchent les cours — pas pour des fonctionnaires malades“