Dans un moment historique de la Ve République le premier-ministre Michel Barnier perd son poste suite à une motion de censure (la deuxième fois dans lʼhistoire du pays) mais le plus surprenant: lʼabsence de Marine Le Pen lors de lʼannonce du résultat
La présidente de lʼAssemblée nationale Yaël Braun-Pivet annonce la démission forcée pendant que les députés du RN restent étrangement calmes; ils ne célèbrent même pas ce moment-clé. La direction du parti dʼextrême-droite avait donné des consignes strictes: pas dʼapplaudissements
Sur le plateau du 20h de TF1 Marine Le Pen adopte un ton mesuré - elle refuse de parler de victoire mais plutôt dʼune “solution digne“. Elle fait référence aux “institutions de granit“ créées par Michel Debré et le général de Gaulle; ses députés deviennent des “compagnons“ (comme à lʼépoque gaulliste)
Plus tôt dans la journée elle avait pourtant critiqué:
- Michel Barnier et son “gouvernement de circonstance“
- Gabriel Attal et Laurent Wauquiez pour leurs intrigues
- Les députés LFI qualifiés de “ché-guévaristes de carnaval“
- Emmanuel Macron dont elle espère la démission
Ce sera là le véritable choc dʼespérance quʼattend la France