Au musée dʼart-moderne de Rio hier‚ les grands de ce monde se sont réunis dans un contexte tendu (avec des absences notables)
Le président Luiz Inacio Lula da Silva a réussi à créer une alliance anti-pauvreté regroupant 82 nations; toutefois les discussions sur le climat nʼont pas abouti aux résultats espérés
Le monde entre actuellement dans une nouvelle période de turbulences et de changement
Les discussions sur le financement climatique restent bloquées: le G20 qui représente 85% du PIB mondial évite de prendre des engagements concrets sur la sortie des énergies fossiles. La déclaration finale ne fait même pas référence aux avancées de la COP28 de Dubaï
Les conflits internationaux ont dominé lʼagenda - Joe Biden a demandé le soutien des membres pour lʼUkraine tandis que Vladimir Poutine brillait par son absence. Le G20 a appelé à un cessez-le-feu à Gaza et au Liban mais sans condamner directement les actions militaires
Le président argentin Javier Milei sʼest démarqué en exprimant des réserves sur lʼalliance anti-pauvreté (même si son pays a fini par rejoindre lʼinitiative avec quelques conditions)