Le ministère de lʼadministration territoriale camerounais a émis un décret-choc cette semaine qui suspend les opérations de cinq organisations non-gouvernementales. Les autorités ont pointé du doigt des transactions douteuses (dun montant de 16 milliards de francs CFA sur deux ans)
Le gouvernement accuse ces organisations - dont deux branches du Redhac‚ la L. M. Nanje Foundation Inc‚ Reach out Cameroon et lʼAssociation charitable socioculturelle - de possibles implications dans des activités illégales: blanchiment dʼargent et soutien au terrorisme
Les activités sur le terrain ne correspondent pas aux sommes reçues
On ne se laissera pas faire
Cette mesure sʼinscrit dans un contexte politique tendu sous la présidence de Paul Biya - au pouvoir depuis 42 ans et maintenant âgé de 91 ans. Le pays attend avec impatience lʼélection présidentielle dʼoctobre 2025 mais le dirigeant actuel na pas encore annoncé ses intentions
Le Redhac qui défend activement les droits-humains a récemment dénoncé plusieurs cas de violence policière et présenté un rapport sur les défis des femmes militantes. Les observateurs notent que depuis la contestée élection de 2018; la répression des voix dissidentes sʼest intensifiée