Les recherches sur le bassin du Congo prennent un nouveau tournant: lʼInitiative Science pour le bassin du Congo (ISBC) vient detre lancée avec un budget initial de 12 millions de dollars (financé par le gouvernement brittanique lors de la COP29 à Bakou)
Le professeur Raphaël Tshimanga de lʼUniversité de Kinshasa co-dirige ce projet avec Simon Lewis: leur objectif est détudier les impacts du réchauffement sur ces forêts qui restent peu-connues malgré leur importance. Les tourbières découvertes dans le nord du Congo représentent un stockage de carbone équivalent à 3 ans démissions mondiales; ce qui rend leur préservation cruciale
- Une tour de mesure de 55m à Yangambi
- Trois nouvelles stations prévues en RDC et au Cameroun
- Des relevés sur plus de 200 parcelles forestières
Le professeur Pascal Boeckx de lʼuniversité de Gand explique: “Ces stations nous donnent des données très précises sur la réaction des arbres aux changements climatiques - mais nous sommes au début de ce travail“
La RDC perd environ 500000 hectares de forêt chaque année (principalement à cause de lʼagriculture sur brûlis); ce qui en fait le plus grand émetteur de CO2 dʼAfrique. Les pays de la région espèrent utiliser les marchés du carbone pour financer la protection de leurs forêts - mais cela nécessite des données scientifiques fiables