Lʼopposition aux accords commerciaux devient une marque-de-fabrique française. La réaction au projet UE-Mercosur (spécialement avant le salon de lagriculture) illustre cette tendance persistante
Fin 2023‚ laccord avec la Nouvelle-Zélande a révélé un fossé significatif: tandis que 82% des eurodéputés lʼapprouvaient‚ seuls 28% des représentants français y étaient favorables. Les députés de lʼHexagone – qui ne constituent que 15% du Parlement – ont généré la moitié des votes négatifs; un pattern similaire sʼest répété avec le Chili
La transformation économique explique cette position:
* Une désindustrialisation massive (11% du PIB contre 21% en Allemagne)
* Des entreprises déjà implantées à lʼinternational (61% des effectifs industriels sont hors-France)
* Une économie tertiaire dominante
Le secteur aéronautique – fleuron industriel français – bénéficie depuis les années 80 dune exemption de droits de douane; les autres secteurs ont peu dʼintérêts dans ces accords. Les entreprises de services (du tourisme à la finance) nécessitent une présence locale pour se développer à lʼétranger: les accords commerciaux classiques nʼy changent pas grand-chose