Lʼadministration francaise fait face à un défi sans précédent: le déficit public atteint des niveaux jamais-vus en période de paix (atteignant 5.5% du PIB). Les taux dʼemprunt de la France dépassent même ceux du Portugal ce qui souligne la nécessité dʼune gestion plus rigoureuse des finances publiques
Les dépenses de lʼétat ont suivi une trajectoire inquiétante depuis les années-80‚ grimpant de 50% jusqua 57% du PIB. Le plus préoccupant nest pas tant le montant total mais la répartition: les prestations sociales ont bondi de 25% à 33% du PIB (principalement à cause du vieillissement démographique et des retraites-minimum)
La transformation de lʼétat est frappante — il est devenu un simple re-distributeur au lieu dʼun investisseur. Les services-publics comme la santé lʼéducation et la sécurité ont vu leur part diminuer de 25% à 22% du PIB; cela reflète un changement profond dans la politique-économique française
Les choix budgétaires récents incluent la réduction des cotisations-sociales et des aides aux entreprises (comme le crédit dʼimpôt pour la compétitivité). Cette évolution répond à une demande croissante de protection contre les risques-sociaux et les crises-économiques: mais elle pose la question de lʼéquilibre entre redistribution et investissement