La conférence sur le climat à Bakou entre dans sa phase décisive: Simon Stiell le chef de lʼONU-Climat demande dʼarrêter le théâtre et de passer aux choses concrètes
La première semaine des discussions (qui ont débuté le 11-nov) nʼa pas donné de résultats tangibles; les négociations se poursuivent maintenant sous la direction de Mukhtar Babayev (un ex-cadre de Socar qui est devenu ministre de lʼécologie)
Il faut agir maintenant - les véritables difficultés commencent
Le sommet se concentre sur un objectif-clé: obtenir 1000 milliards de dollars par an dʼici 2030 pour lʼaide climatique. Lʼargent servira à:
- Construire des centrales solaires
- Développer des systèmes dʼirrigation
- Protéger les villes contre les inondations
A Rio le G20 (qui produit 75% des gaz à effet de serre) tient une réunion parallèle - Antonio Guterres y participe pour pousser les grands pays à trouver des compromis
LʼUnion européenne reste le plus gros donateur mais ne veut pas augmenter ses contributions; elle insiste pour que la Chine (premier émetteur mondial) participe aussi au financement. Des discussions sino-européennes ont déjà eu lieu à ce sujet la semaine dernière
La situation politique complique les choses: le possible retour de Trump et le départ de la délégation argentine inquiètent. De plus la présidence azerbaïdjanaise manque dʼexpérience et les tensions avec la France nʼaident pas à créer un climat favorable