Gabriel Attal fait durer le suspense concernant sa candidature à la tête de Renaissance: depuis mi-oct il retarde son annonce (initialement prévue après la réunion du bureau exécutif)
Les rumeurs sur sa déclaration se multiplient mais le député des Hauts-de-Seine prend son temps — une stratégie qui met la pression sur Elisabeth Borne‚ qui elle sʼest lancée dès fin-aout dans la course. Il dispose jusquau 04-nov pour officialiser sa position; cette temporisation semble calculée
Son entourage pousse discrètement Borne à se retirer: ils pensent quʼune confrontation entre deux ex-premiers ministres pourrait fragiliser le parti. Mais cette hésitation soulève des questions sur sa capacité à diriger; notamment après lʼélection du vice-président de lʼAssemblée où ses directives nont pas été suivies
- Les députés du socle commun nont pas voté comme prévu
- Le MoDem est accusé de non-coopération
- Certains membres de son groupe ont ignoré ses consignes
Le scrutin pour la vice-présidence montre des failles dans son leadership — les députés évoquent des “divergences stratégiques“ comme raison de leur désobéissance aux instructions