Le monde climatique fait face à un défi de synchronisation: les cycles du GIEC et des COP ne suivent pas le même tempo. Le GIEC produit ses analyses tous les 6-7 ans tandis que lʼaction climatique sʼintensifie chaque 5 ans (ce qui crée un décalage important)
Un affrontement dans la communauté climatique est évident
Depuis lʼaccord de Paris y a presque 10 ans les pays doivent présenter leurs plans dʼaction selon un calendrier strict:
- Contributions nationales en 2020
- Nouvelles mises-à-jour en 2025
- Objectifs révisés pour 2030
La situation sʼavère plus complexe car lʼONU doit produire son “Global Stocktake“ deux ans avant chaque grande échéance; ce bilan permet dʼévaluer les progrès réalisés. Le prochain rapport du GIEC risque dʼarriver trop tard pour influencer la COP de 2028 — un moment-clé où la Terre approchera le seuil critique de +1.5°C
La dernière période 2022-23 avait montré une coordination parfaite: les rapports scientifiques publiés entre 08/21 et 04/22 avaient bien alimenté le bilan mondial présenté à la COP28 de Dubai. Mais cette harmonie temporelle ne devrait pas se reproduire facilement dans lʼavenir