La situation dans le secteur minier africain devient de plus-en plus complexe (avec la détention récente du PDG de Terence Holohan et deux collègues de Resolute Mining au Mali pendant douze jours); ils ont été libérés après avoir accepté de payer 160 millions de dollars
Les gouvernements militaires sahéliens imposent des conditions plus strictes: le Mali exige maintenant jusquà 30% des parts dans les nouveaux projets tandis que le Burkina Faso a modifié son code-minier de façon inattendue
Le contexte sécuritaire compliqué pousse les régimes à chercher plus de revenus:
- Financement des opérations anti-terroristes
- Renforcement du contrôle étatique
- Révision des contrats existants
- Augmentation des parts gouvernementales
Au Niger la situation est particulièrement tendue - Abdourahamane Tiani a retiré les permis dʼexploitation duranium à Orano et GoviEx. La Turquie et la Russie sont désormais considérées comme des partenaires potentiels
Les sociétés doivent se montrer extrêmement prudentes dans lʼanalyse des risques
Le Sénégal et la Côte dIvoire suivent cette tendance en révisant leurs codes miniers; ils cherchent à obtenir plus davantages pour leurs populations locales. Les investisseurs non-occidentaux pourraient bientôt remplacer les entreprises traditionnelles dans la région