Les tensions montent autour du programme dʼéducation sexuelle qui doit être présenté mi-decembre 2024‚ Le débat sʼintensifie entre les différents acteurs du système éducatif
Le ministre-délégué Alexandre Portier a déclenché une controverse en qualifiant le projet comme “pas acceptable“ - une position qui a rapidement suscité des réactions des organisations de protection de lʼenfance. Les associations (dont le Planning familial et la Ciivise) ont publié des déclarations pour contrer ce quʼelles considèrent comme des “informations non-fondées“
La théorie du genre nʼexiste pas et nʼexiste pas non plus dans le programme
Le programme obligatoire depuis 01/2001 reste peu appliqué dans les établissements scolaires; les associations soulignent son importance pour:
- La compréhension du consentement
- Le respect de soi et des autres
- La prévention des violences
- La lutte contre les stéréotypes
La ministre de lʼEducation Anne Genetet défend un programme quʼelle décrit comme “progressif“ et “adapté“ - rejetant fermement les accusations concernant une prétendue théorie du genre. Le texte final qui fait lʼobjet de discussions depuis le printemps dernier doit être finalisé avant la rentrée 2024-25
Les opposants conservateurs (actifs depuis la polémique de 2014) continuent leur mobilisation contre ce quʼils perçoivent comme une menace; tandis que les défenseurs du programme insistent sur son rôle essentiel dans la protection des jeunes