Ouragan Hélène : 50 morts et des millions sans électricité aux États-Unis

L'ouragan Hélène a laissé dans son sillage un paysage de désolation dans le sud-est des États-Unis, marquant un nouveau chapitre dans l'histoire des catastrophes naturelles de la région. Aujourd'hui, le 28 septembre 2024, le bilan s'alourdit avec au moins 50 décès confirmés, tandis que des millions d'Américains dans dix États restent privés d'électricité.

Les ouragans, ces cyclones tropicaux qui se forment dans l'océan Atlantique, sont classés selon l'échelle de Saffir-Simpson qui va de 1 à 5. Hélène a atteint la catégorie 4, avec des vents soufflant à 225 km/h lorsqu'elle a touché terre dans le nord-ouest de la Floride il y a deux jours. La Floride, État le plus fréquemment touché par ces phénomènes, a subi de plein fouet la fureur de cette tempête.

Le Centre national des ouragans (NHC), basé à Miami, a suivi de près l'évolution d'Hélène. Cette institution joue un rôle crucial dans la prévision et le suivi des ouragans, utilisant des technologies satellitaires modernes et des avions "chasseurs d'ouragans" pour recueillir des données précieuses.

Les conséquences de l'ouragan sont dévastatrices. Plus d'un million de foyers en Caroline du Sud et 730 000 en Géorgie sont toujours sans électricité, selon le site poweroutage.us. Les équipes de secours s'efforcent de rétablir le courant et de faire face aux inondations massives qui ont détruit maisons, routes et commerces.

Le président américain Joe Biden a exprimé sa tristesse face à cette catastrophe : "Je suis profondément attristé par les pertes humaines et la dévastation causées par l'ouragan Hélène. Le chemin de la guérison sera long."

L'impact d'Hélène s'est fait sentir bien au-delà de la Floride. En Caroline du Nord, le gouverneur Roy Cooper a qualifié la tempête de "l'une des pires de l'histoire moderne pour certaines parties de l'ouest de l'État". Les secours continuent leurs opérations de sauvetage, faisant face à des glissements de terrain et d'intenses inondations.

Il est important de noter que les ouragans puisent leur énergie dans les eaux chaudes de surface des océans. Hélène s'est déplacée au-dessus d'eaux particulièrement chaudes dans le golfe du Mexique, ce qui a contribué à son intensification. Ce phénomène est lié au changement climatique, qui en réchauffant les eaux des mers, augmente le risque d'ouragans plus puissants.

Les ouragans libèrent une énergie colossale, équivalente à 10 000 bombes nucléaires par jour. Leur "mur de l'œil" est la zone où les vents sont les plus forts, et ils peuvent produire des tornades, augmentant encore leur potentiel destructeur. De plus, les ondes de tempête qu'ils provoquent causent souvent des inondations côtières importantes.

Alors que la saison des ouragans dans l'Atlantique s'étend officiellement du 1er juin au 30 novembre, Hélène restera dans les mémoires comme l'un des plus dévastateurs de ces dernières années. Les efforts de reconstruction et de rétablissement promettent d'être longs et difficiles pour les communautés touchées.

"Je suis profondément attristé par les pertes humaines et la dévastation causées par l'ouragan Hélène. Le chemin de la guérison sera long."

Face à cette catastrophe, la solidarité et la résilience des Américains seront mises à l'épreuve. Les leçons tirées de cet événement tragique alimenteront sans doute les réflexions sur l'adaptation au changement climatique et la préparation aux futures catastrophes naturelles.