La spirale de violence au Moyen-Orient : un an de conflit et ses conséquences

Un an après l'attaque du Hamas, la situation au Moyen-Orient s'aggrave. Assassinats ciblés, destructions massives et souffrances civiles marquent une escalade inquiétante du conflit.

26 septembre 2024, 02:54  •  0 vues

La spirale de violence au Moyen-Orient : un an de conflit et ses conséquences

Un an s'est écoulé depuis l'attaque du Hamas le 7 octobre 2023, et la situation au Moyen-Orient ne cesse de s'aggraver. La destruction méthodique de Gaza, soutenue par les États-Unis, a entraîné des conséquences dévastatrices pour la population civile.

Le conflit s'est étendu au Liban, où Israël mène des frappes contre le Hezbollah. Cette escalade de la violence a conduit à une série d'assassinats ciblés de leaders palestiniens et libanais. Ismaïl Haniyeh, chef politique du Hamas depuis 2017, a été tué à Téhéran, tandis que Fouad Chokr, haut commandant du Hezbollah, a été éliminé à Beyrouth.

Ces opérations démontrent les capacités du Mossad, le service de renseignement israélien fondé en 1949. Cependant, elles soulèvent des questions sur les motivations du gouvernement de Benyamin Nétanyahou, qui a choisi d'anéantir la population civile de Gaza et de poursuivre l'annexion de la Cisjordanie avant de cibler les dirigeants ennemis.

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La stratégie israélienne semble viser à transformer le conflit israélo-palestinien, qui dure depuis plus de 70 ans, en une lutte entre l'Occident et des groupes extrémistes. Cette approche risque de détourner l'attention de la question palestinienne et de compromettre les efforts de paix, comme les accords d'Oslo de 1993 qui devaient mener à la création d'un État palestinien.

Les conséquences humanitaires sont désastreuses. À Gaza, territoire de seulement 365 km² abritant environ 2 millions d'habitants, les infrastructures essentielles ont été détruites. Au Liban, pays ayant déjà connu une guerre civile de 1975 à 1990, les populations du sud et de la vallée de la Bekaa vivent dans la peur constante des bombardements.

"Benyamin Nétanyahou a pris le temps en otage. Et ce temps, c'est notre commun destin qu'il manipule et manœuvre avec une mauvaise foi infernale."

Constat sur la manipulation du temps par Netanyahu

Cette manipulation du temps affecte toutes les communautés de la région, qu'elles soient juives, chrétiennes ou musulmanes. Le mot "zaman", signifiant "temps" en arabe et en hébreu, symbolise cette souffrance partagée.

La communauté internationale doit agir pour mettre fin à cette spirale de violence et promouvoir une solution pacifique au conflit, respectant les droits et la dignité de tous les peuples de la région.